Le ciblage ?

 

Internet permet de définir un ciblage très fin et très varié des internautes.

Panorama des différents ciblages existants...


 

1) L’absence de ciblage

    Lorsqu'une campagne vise à toucher une cible très large et hétérogène, on délaisse le ciblage au profit de la capacité pour un site de générer rapidement un très grand nombre de visites et donc de contacts publicitaires. C'est le cas pour les campagnes sur les annuaires et les moteurs, les portails des fournisseurs d’accès Internet ainsi que les sites de médias généralistes à forte audience.

2) Le ciblage par affinités

    On part de l'idée que si l'on vise une cible donnée, tous les sites consacrés à cette cible sont des supports potentiellement fructueux. On peut obtenir un ciblage par affinités très précis. Par exemple, si l'on vise les amateurs de jeux vidéo, on peut envisager de cibler les passionnés de longue date, souvent adultes, ou les enfants qui apprécient les jeux pour s'amuser...

    Le ciblage par affinités permet d’augmenter le taux de clics par la pertinence du message.

3) Le ciblage géographique

 

Ce type de ciblage repose soit :

a) sur le ciblage sur site local : lié à la nature du site (site régional, site d'une ville, rubriques d'un site, etc.) ;

b) sur le ciblage « déclaratif » : lié aux données collectées à partir des déclarations de l'internaute (exemple : inscription à une messagerie).

c) sur le ciblage « comportemental » : lié aux données collectées à partir du comportement de l'internaute. Cela consiste par exemple à afficher une bannière lorsque le visiteur d'un site précise une zone géographique dans un champ de recherche (par exemple, son code postal sur le site des Pages Jaunes, sa ville de départ sur le site d'une agence de voyage, etc.)

d) sur le ciblage par le « protocole IP » : lorsqu'un internaute appelle des pages sur un serveur, il transmet certaines informations sur lui, notamment le logiciel de navigation utilisé et sa version, son adresse IP, et la page web visitée au préalable. Autant de données qui permettent au serveur publicitaire de déterminer différents types de ciblages.


 

Le profil de l'internaute

On peut l'établir :

-à partir des déclarations volontaires de l'internaute, qui a par exemple déclaré lors de l'inscription sur un site éditorial qu'il était un cadre de sexe masculin
- à partir des actions et visites précédentes sur le site, enregistrées sans que l'internaute ne le sache, de telle façon qu'on lui proposera lors de sa prochaine visite sur une librairie en ligne des livres qu'il devrait apprécier, en fonction de ses achats et des pages visitées précédemment.

Pour cela, le profil de l'internaute est retrouvé à chaque visite à l'aide d'un identifiant (donné par l'internaute pour accéder à un espace confidentiel, son compte) ou bien d'un cookie (même si cette méthode est parfois altérée  cf vidéo).

 

4) Le ciblage "contextuel"

 

    Avec ce ciblage, les espaces publicitaires s'adaptent au contexte pour apparaître. La nature de ce contexte est triple :

a) L'intervention de l'internaute : par exemple, celui-ci tape un ou plusieurs mots-clés dans un moteur de recherche et une annonce apparaît, liée à l'utilisation de ces mots-clés. Par exemple, si l'internaute tape "assurance auto", différents liens le renvoient vers des offres commerciales.

b) Un événement : c'est le moment de diffusion qui importe. Par exemple, une société de farces et attrapes diffusera des bannières avant Halloween, Mardi-Gras, etc.

c) Le contenu proprement dit : les bannières se positionnent à côté d'un contenu éditorial et le renforcent en proposant des offres commerciales liées à ce contenu. Par exemple la présentation d'un nouveau jeu et des bannières menant vers une boutique en ligne où l'on peut acheter ce jeu.